CLEA BREIER_LOW | @CLEA.BL

Cléa Breier-Low est un artiste visuel émergent qui explore la question de construction et de dissolution de frontières. C’est notamment grâce aux instants de division entre corps et terre, retrouvés pendant des marches en nature, qu’iel a commencé à remettre en question cette expérience collective de déconnexion.

L’artiste cherche à réconcilier l'égo et l'unité, à refléter un retour aux organismes qui caractérisent notre individualité, qu'il s'agisse de la flore ou de la faune. Utilisant divers médiums – principalement l'acrylique sur toile, et occasionnellement le fusain, l'encre et le pastel – iel laisse le processus se dérouler de manière organique, s'inspirant d'instants futiles comme une promenade, un rêve, une vision ou une conversation. Les couleurs vives et les traits audacieux que l'artiste utilise amplifient l'intensité de ces moments, capturant l'universalité du cru des émotions.

Certaines de ces œuvres illustrent les réalités ardues et douloureuses de la conscience humaine – dépression, anxiété, solitude – le poids de l'égo. Certaines explorent la libération que procure la revendication d'une identité au sein de cet égo, comme sa quête à exhumer des fragments de son héritage chinois. Et d’autres, capturent la sensation fugace de l'effondrement des frontières, la découverte d'une interconnexion.

PATIL TCHILINGUIRIAN | @PATCHILLN

PASCALE JEAN | @PASCALEJEANSTUDIO

Pascale Jean est une artiste visuelle avec une pratique en peinture à l’huile, en sculpture et en installation. Inspirée par des moments vécus issus de son quotidien, Jean crée des narratifs où les personnages sont expressifs, déformés, et colorés.

Elle extrapole ses recherches par l’approche narratologique du journal intime, utilisant ses clichés personnels comme une archive visuelle inspirant ses créations. Humanoïdes, insectes et objets du quotidien parsèment ses oeuvres. Sa pratique artistique crée une tension visuelle et sensorielle entre malaise émotif et attraction esthétique, offrant une exploration de l’inconfort psychologique à la fois ludique et cauchemardesque.

Son analyse irrépressible des mécanismes sociaux explore des symboliques encrés dans le psyche social, et des jeux optiques de couleurs. Jean adopte la terminologie de « jeu » afin de décrire son approche saugrenue et irrévérencieuse de l’examination des malaises humains, de l’aliénation, de la résistance et de la résilience. Par la manifestation des dissonances entre propos et représentation, ou par les tentions entre couleurs et récit, le spectateur est invité à vivre des expériences sensorielles décalées, ce qui selon l’artiste, ouvre un espace à la transformation personnelle par le jeu.

En plus de ses expositions au Japon et au Mexique, dans les dernières années, le travail de Jean est paru dans des publications primées et reconnues telles qu’Hyperallergic, Suboart Magazine et Woo Publications. Son travail a été couvert par CBC Canada et lui a valu une apparition dans la podcast québécoise d’art contemporain Sous la Fibre, ainsi qu’une collaboration avec CBC Arts.

ARTHUR CHÉNIER | @ARTHUR.CHENIER

Artiste basé à Montréal, Arthur Chénier utilise la monstruosité et le grotesque pour créer des œuvres énigmatiques. Elles fluctuent entre l’attraction et l’inconfort, rendant leurs lectures évolutives.

À travers une peinture figurative, Chénier compose des scènes peuplées de figures déformées, presque monstrueuses, qui envahissent des silhouettes humaines. Il accorde une attention particulière à l’espace : certaines toiles isolent ses personnages dans des environnements vides, laissant place à leur vulnérabilité et à leur caractère songeur. Chénier travaille en triant les photographies qu’il capture de son quotidien, s’en inspirant pour créer ses compositions. Il filtre ses idées jusqu’à temps que l’ensemble atteigne une balance entre le répulsif et l’esthétisme, intervenant directement sur la toile.

Ancrées dans le doute et le mystère, les créations de Chénier cherchent à se connecter avec son public à travers les réflexions relationnelles qu’elles évoquent. Animé par l’acte de la création même, Chénier s'inspire du ressenti émanant des œuvres d'artistes tels que Francis Bacon et James Ensor pour enrichir son univers.

SONIA REBOUL | @SONIAREBOUL

Dans mes créations, il est surtout question de notre rapport à l’environnement et d’un éveil au monde, tel qu’il se présente à nous. Avec un brin de nostalgie, j’invite au ralentissement et à une contemplation réflexive de ce qui nous entoure.

Mes œuvres résultent d’une expérience de la lenteur exigée par la déambulation, la collecte de petits trésors organiques et inorganiques, ainsi que l’intégration de techniques textiles artisanales. Par le tissage, le perlage, le crochet, le dessin, ou la seule juxtaposition, je transforme de simples objets et artefacts trouvés ici et là en joyaux hybrides qui attirent l’attention sur le banal. Chaque pièce est ainsi le fruit d’un long temps d’observation et d’expérimentation, donnant naissance à des œuvres délicates et minutieuses, empreintes d’une certaine étrangeté et d’une poésie subtile.

Loin d’une simple démarche esthétique, mon travail s’inscrit dans une éthique écoresponsable. Le réemploi des matériaux, la réduction des déchets et la réflexion sur l’impact écologique de mes créations sont au cœur de mon approche. J’accorde une attention particulière aux matières utilisées, privilégiant des alternatives durables et excluant les composants polluants. La question du cycle de vie des œuvres m’amène également à concevoir des projets évolutifs ou de petite taille, favorisant ainsi une consommation plus consciente et respectueuse de notre environnement.

À travers mon travail, j’espère interroger notre regard sur le monde, sur la nature anthropisée qui nous entoure, mais aussi sur les trésors du quotidien que nous ne voyons plus. Je souhaite ainsi inviter les publics à reconsidérer la richesse du réel, à ralentir et à cultiver une nouvelle forme de contemplation, plus profonde et plus engagée.

LOUKA LEBEL | @SP00000000000KS

Louka Lebel (alias sp00000000000ks) est un artiste visuel qui explore les médiums du dessin, de la peinture et du tatouage comme autant de vecteurs d’expression. Son travail fusionne formes abstraites et éléments figuratifs pour donner naissance à un univers cyber-fantasmagorique où le « beau » émerge du « laid » — à la manière de Baudelaire dans Les Fleurs du Mal. L’intention est de susciter un ressenti esthétique profond à travers la complexité visuelle, émotionnelle et symbolique de l’image.

Cet univers, souvent dystopique, se distingue par une palette quasi exclusivement monochrome (principalement noire), un chaos organisé dans lequel chaque élément semble posé au hasard, mais obéit à une logique interne subtile. On y retrouve des visages sans émotion, des crânes évoquant la mort, ainsi qu’une iconographie macabre qui emprunte à la maladie, aux cicatrices et aux mutations corporelles — des motifs conçus pour provoquer chez l’observateur un inconfort fascinant, un dégoût étrangement attirant.

En définitive, le travail de Louka Lebel invite à une plongée dans l’inconscient, à explorer les zones obscures et instinctives de l’esprit, là où l’on n’oserait peut-être pas aller sans le support de l’image.

CHRIS TARTIST | @CHRIS.TARTIST

En tant qu'artiste peintre autodidacte, mon travail s'inspire d'une fusion intime entre ma vie personnelle et mon imaginaire.

Mes créations s’inspirent de mon entourage, la musique, le cinéma, la culture africaine et urbaine. Elles sont à la fois sobres et colorées. Avec la palette vibrante de l'acrylique, je peux mettre en lumière la beauté et la diversité des personnes de couleurs qui m'entourent de près ou de loin.

Mes toiles ne se contentent pas d'être des images figées, mais plutôt des récits visuels. À travers des détails subtils et des éléments symboliques, je tisse des histoires qui évoquent des émotions profondes et invitent le spectateur à une réflexion introspective.

Mon objectif est de créer un dialogue entre l'œuvre et celui qui la contemple, ouvrant la porte à une multitude d'interprétations. L'acrylique me permet d'exprimer la diversité des expériences humaines et de créer une tension visuelle qui reflète la complexité des parcours de vie.

Mon parcours autodidacte se reflète également dans l'évolution constante de ma technique et de mon style.

Chaque toile est une exploration, un pas de plus dans mon voyage artistique. Je m'autorise l'expérimentation, la remise en question et la découverte continue, nourrissant ainsi ma créativit

HENRI BERTRAND | @ESSTETHE

Henri Bertrand, aussi connu sous le nom d’Esstethe, est un artiste qui s’intéresse principalement à l’integration de l’art numérique dans le tattooage ainsi qu’a la sculpture. Ses œuvres maintiennent un dialogue abstrait entre le chaos et la structure. Les compositions graphiques invitent le spectateur à se perdre dans les formes et à chercher un sens dans l’indicible.

L’artiste explore le pouvoir du geste répétitif, du rythme et de la fragmentation pour faire émerger des compositions à la fois énigmatiques et profondément organiques. Selon lui, utiliser uniquement le noir, c’est refuser la distraction. Le noir devient alors une substance : une densité, un silence chargé de tension.

Quant aux sculptures, elles explorent le thème de la fusion entre la forme humaine et le bionique. L’artiste cherche à créer une relation symbiotique entre les matériaux bruts et la délicatesse des formes anatomiques, brouillant ainsi les frontières entre le vivant et l’artificiel.

THE FAKE MUSEUM | @THE_FAKE_MUSEUM

PATRICK DUEGAW | @PDUEGAW

En 1990, Patrick Duegaw a cofondé Fisch Haus, un centre d'art multidisciplinaire et pierre angulaire du quartier artistique de Wichita. Duegaw a bénéficié d'expositions personnelles au Wichita Art Museum (2009), au Marianna Kistler Beach Museum of Art (2012), au Ulrich Museum of Contemporary Art (2017), et expose régulièrement dans des galeries en Californie et dans tout le Midwest.

Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées, d'entreprises et d'institutions, dont l'Ulrich Museum, le WAM et le Beach Museum. Ses œuvres ont été présentées dans New American Paintings (2007) et ont été présentées à l'échelle nationale dans Art In America (2007) et Hyperallergic (2021).

Parmi ses expositions récentes, citons « Se mélanger aux mouches », présentée à la galerie Aussenwelt à Montréal en 2022, « On Edge », présentée à la galerie Moberg à Des Moines en 2023, et « A Guy, a Gun(?), and a bunch of Trophies », présentée à Bildlab, une galerie expérimentale au sein de la Fisch Haus en 2025.

Lui et l'artiste Elizabeth Stevenson vivent et travaillent actuellement à Wichita, au Kansas, et à Montréal, au Québec.

TISCHA FRANCIS | @BISNAK.STUDIO

Mon parcours photographique est une exploration intuitive du monde qui m'entoure. Avec mon Fujifilm X-T30 II, je pars le cœur ouvert et l'œil observateur, cherchant à capturer la magnificence tranquille du quotidien. Mon approche est purement intuitive ; j'observe, j'attends et je saisis les moments authentiques tels qu'ils se révèlent, en utilisant les préréglages de film intégrés à l'appareil pour transmettre l'ambiance sans aucune retouche.

Je suis particulièrement attiré par la symphonie visuelle des scènes de rue, les détails complexes des floraux, le jeu de la lumière sur les structures urbaines et les variations infinies des nuages.

Mon plus grand espoir est que mes photographies servent de dose quotidienne de chaleur et d'émerveillement. Si mes tirages apportent un sourire à votre visage et un sentiment de bien-être véritable dans votre foyer, alors j'aurai atteint mon objectif.

MEAGAN ASHLEY | @3RLBABE

Meagan Ashley (elle) est une artiste tatoueuse queer basée à Montréal. Son parcours artistique a débuté par une passion pour le dessin et un désir de créer des liens avec les autres par le biais de récits visuels.

Elle a passé de nombreuses années en tant qu'artiste multidisciplinaire, explorant divers médiums et techniques avant de commencer son apprentissage en tatouage en 2020.

Spécialisée en noir et gris, ses tatouages se caractérisent par leur style complexe et illustratif qui entremêle récits personnels et collectifs, offrant un espace d'expression personnelle et d'émancipation.

Ses créations explorent souvent les thèmes de l'identité queer, de la nostalgie et du romantisme, représentés à travers diverses formes de symbolisme.

Tout au long de ses années de tatouage, elle s'est efforcée de créer une expérience sécuritaire, valorisante et collaborative pour tous ses clients.

SASHA LANG | @RUNAWAYMIND.ART

Sasha Lang est une artiste visuelle congolo-ukrainienne basée à Montréal.

S’appuyant sur son parcours académique en psychologie, Sasha crée des portraits qui représentent des états intérieurs de l’être. Ses œuvres explorent des thèmes tels que l’identité culturelle, l’ascendance, la spiritualité et la perception de soi. Sasha exprime la vitalité et la confusion de la découverte de soi à travers le surréalisme et la fluidité.

Cette perspective onirique offre davantage d’espace au spectateur pour interpréter le travail intime à travers sa propre expérience. Sasha associe souvent chaque œuvre à un poème ou une chanson pour compléter le message du tableau.

L’artiste croit que chaque mode d’art s’adresse à une partie différente du cœur. En mêlant musique, poésie et arts visuels, Sasha exploite les nuances de l’émotion et invite le spectateur/auditeur à établir une connexion plus profonde.

JEROME BACO | @BACO_VA

Je le dis tout haut, je suis moi. Que cela soit bien clair, pas un autre, manifestement et intégralement moi, avec toutes mes contradictions, mes limitations, seulement moi.

Jérôme Baco est artiste visuel, auteur et éditeur indépendant.

Au cœur de sa pratique, il y a une profonde fascination pour l’être humain, entier, sans artifice. Terreau fertile, ressource inépuisable, et toujours surprenante, celui-ci alimente un travail fragmenté — entre propagande et réalisme, entre mots et images, entre époques et lieux — où les fractures délimitent un champ des possibles, une abstraction indistinctement perçue, viscéralement ressentie, irrémédiablement rebelle.

Entre curiosité et questionnement, son travail est empreint d’humilité, de simplicité, d’acceptation et d’inclusion. Avec l'insatiable soif de créer des espaces dans lesquels les gens se sentent à l’aise pour discuter, échanger, apprendre et désapprendre.

Son livre Invisible a reçu le Grand prix des éditeurs indépendants 2017 (Independent Publisher Book Awards).

JADE MASSY | @TERRAIN_NEUTRE

Jade Massy est une tatoueuse autodidacte qui travaille sans machine, en technique handpoke. Cette technique lui permet d’explorer une pratique lente, instinctive, presque méditative, en dehors des standards de performance.

Tatoueuse sans machine, terrain_neutre pique à la main des créatures étranges, des symboles baveux, des ornements qui dansent.

Artiste montréalaise issue des arts visuels, elle s’est tournée vers le tatouage pour sa dimension intime, minutieuse, et accessible.

Son univers est à la fois absurde, abstrait, un peu coquet, parfois enfantin ou carrément bizarre.Elle s’inspire du corps, des gestes, de l’inconscient, et de l’imperfection comme langage.

À travers le handpoke, elle cherche à créer un moment de présence partagée, où chaque trait devient une expérience vécue entre le corps et l’image.

GUILLAUME CERDAN | @TIGRRAOUUH

Guillaume Cerdan est un artiste technique dont la pratique se situe à la frontière entre art, ingénierie et engagement humain.

Basé à Montréal, il est developpeur dans l’inustre du jeu video, où il conçoit des systèmes visuels complexes au service de l’imaginaire. Son parcours singulier, nourri autant par la création numérique que par des valeurs profondes de respect, d’amour et de transmission, fait de lui un catalyseur de projets où la technologie devient un outil d’épanouissement.

Convaincu que chaque individu porte en lui un talent unique, Guillaume conçoit ses œuvres comme des invitations à se connecter, à s’exprimer, et à grandir ensemble. Son approche vise à rendre la complexité technique accessible, intuitive et poétique.

Son engagement est clair : construire des espaces où la technologie sublime l’humain, où la créativité devient levier d’inclusion, et où l’art révèle ce que chacun a de plus singulier à offrir au monde.

CLEMENT SAGESTE | @ARTS-LEMEDIA

Fondateur et directeur éditorial de ARTS – le média, Clément est un créatif pluridisciplinaire à l’énergie contagieuse et au parcours atypique.

Véritable défricheur de talents, il dynamise la scène artistique québécoise en conjuguant création de contenu, projets numériques et événements culturels innovants. Visionnaire derrière VITRINE, qu'il pilote aux côtés de TIGROU et en collaboration avec SKEYS de Institut Music, Clément place l’humain et l’engagement au cœur de ses projets.

Ses expertises :
🎨 Détection de talents | 🎥 Réalisation & contenu | 🎭 Mise en scène | 📱 Social media | 📣 Événementiel | 📝 Rédaction & communication

Pourquoi lui ?
Pour son professionnalisme, son leadership naturel, son esprit d’équipe et sa capacité à fédérer autour de projets porteurs de sens.

MAYA GULIN | @BONEBIRDS

Maya Gulin explores the immediacy of decision making within the parameters of time and material. After obtaining a BFA from Emily Carr University of Art and Design in Film, Video, and Integrated Media, her interest in film and video work, as being influenced by montage and the underlying psychological choices that create expression through editing, transferred to her painting practice.

Utilizing the manipulation of editing physical mark making through a sequence that invents a picture, the final works inherit impulses through the re-preferencing of decisions over time. By relying on intuition, Maya Gulin investigates how experimentation and repetition conceive habits that ask their finalities to make sense of themselves through the contemplation of memory and imagination.

She is interested in how memory attaches itself to language, and how recollections are arranged into new realities that shift how past experiences are perceived- vaguely creating narrative and meaning through processes of association

CHARLY KESTELYN | @CHARLY_KESTELYN

Charly Kestelyn est un·e musicien·ne et artiste visuel·le queer travaillant la photographie, le fusain, la peinture et la sculpture. Comme une vibration, ses œuvres sont le fruit d’un mal-être profond, étalé sur plusieurs années, dont iel tente de s’extirper à travers l’art et la musique, dans l’espoir de s’affranchir enfin de ces maux que nuls mots ne sauraient révéler. Animé·e par un intense désir de se libérer de pensées destructrices, l’artiste matérialise ses sensations — comme un besoin brûlant de laisser jaillir l’incessant sentiment de névrose.

Ses œuvres témoignent de son rapport au corps : un vaisseau de passage qu’il nous faut abîmer avec le plus grand des amours. Dans sa vivacité, sa douceur et sa sublime diversité, tout autant que dans sa faiblesse, ses douleurs, ses marques du temps et des épreuves, le corps conserve une splendeur immuable, empreinte de sensualité jusque dans sa propre décrépitude.

C’est dans ses recroquevillements, ses saignements et ses torsions qu’il se déploie le plus, laissant transparaître toute l’ignobilité qui compose sa splendeur la plus profonde. Il s’agit d’un voyage à travers la souffrance de l’âme humaine, et de la pureté que celle-ci, paradoxalement, nous inflige. Dénuées de toute duplicité, ces représentations de l’âme sont dures, douloureuses, et empreintes de sincérité.

C’est donc à travers des corps abattus, tendus et tumultueux que l’artiste vous invite à redécouvrir votre propre âme, parmi les traces que le temps a laissées, et à vous abreuver de sa beauté — dans une tentative de rendre hommage à cette frontière invisible et poétique qui sépare la vie de la mort.